vendredi 17 juillet 2009

L'ancienne église Saint-Quentin (ou Saint-Quintin) de Toulouse

Saint-Quentin dans l’historiographie toulousaine

Parmi les plus anciens lieux de culte qui, à Toulouse, ont disparu après la tourmente révolutionnaire, figure l’église Saint-Quentin, souvent dite Saint-Quintin. Situé à la limite du bourg et de la cité, dans un quartier appelé aux plus profondes transformations puisqu’il se trouvait sur l’emplacement de l’actuelle place du Capitole, le sanctuaire est inséparable du sort du rempart romain et de l’une de ses portes principales à laquelle il était accolé.


Le patronyme de Saint-Quentin n’était pas rare dans le Midi ; on le trouvait à Narbonne et en Roussillon, ainsi qu’en Ariège, près de Galey en Ballongue, mentionné par le cartulaire de Montsaunès, ainsi que dans l’actuel canton de Mirepoix, cité dans le cartulaire de Saint-Sernin (14). Saint-Quentin peut être le martyr du IIIe siècle fêté en Vermandois, ou « Quintinus » ou « Quintianus » évêque de Rodez, authentifié par sa présence à plusieurs conciles mais aussi retenu par Simon de Peyronet dans le « Catalogus » publié en 1706 (15).
14. On peut également se poser la question au sujet de la paroisse de Quint (actuellement Quint-Fonsegrives) cédée à Saint-Sernin au XIIIe siècle. Rappelons enfin qu’un lieu situé à l’extrémité des possessions de Saint-Sernin, proche de ce qui est aujourd’hui l’église des Minimes, s’est appelé « Terra sancti Quintini ».


source : L'ÉGLISE SAINT-QUENTIN,
SIÈGE DE LA CORPORATION DES IMPRIMEURS ET LIBRAIRES TOULOUSAINS
par Marie-Thérèse BLANC-ROUQUETTE *


De même, dans le procès de 1176 les termes sont : "eclesia sancti Quintini".

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